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9 octobre 2011 7 09 /10 /octobre /2011 09:41

Du mythe littéraire d'Hermaphrodite à une parole autonome et critique des intersexué-e-s en littérature

- Analyse comparée de textes littéraires occidentaux sur les intersexuations, depuis les récits mythiques de l'Antiquité, à travers les discours symbolistes, médicaux et moraux modernes, jusqu'à l'apparition du roman contemporain, qu'il soit réaliste, autobiographique ou même de science-fiction -

     J'ai soutenu ce mémoire fin septembre 2011 après une année de recherches intenses. Ceci est une version non-corrigée (l'intro est à revoir, fautes orthographiques nombreuses, présentation non-aboutie à plusieurs endroits).

     Son objet est tant l'analyse de la construction historique d'une littérature de l'intersexuation avec ses motifs propres, ses mythes (le dieu Hermaphrodite) et ses discours (conservateurs, militants, esthétisants) que la recherche de l'influence du mythe littéraire d'Hermaphrodite (fantasmes, amalgames, discours pathétique ou tératologique) dans l'écriture littéraire et scientifique de l'intersexuation jusqu'à nos jours. En effet, on voit que les premiers ouvrages à prétention scientifique en langue romane tâchant de décrire des "hermaphrodites" sont principalement influencés par des récits non-scientifiques, des thèses racistes et sexistes. Leur influence reste encore à ce jour très forte.

     Dès l'Antiquité jusqu'au XXIè siècle, plusieurs ouvrages, souvent rares et méconnus, ont toutefois cherché à faire entendre un autre discours que celui de la malédiction, la perversion ou la morbidité des personnes intersexuées. Que ce soit afin de stopper la mise à mort de nouveaux-lles né-e-s du fait de leur intersexuation, questionner la division sexuelle des sociétés patriarcales occidentales, raconter à la première personne la marginalisation et le combat pour exister, dénoncer l'assignation de force à un sexe.

    Loin d'être homogènes, ces récits de défense des personnes intersexuées et de l'intersexuation rentrent parfois en conflit entre elles : certain-e auteur-e intersexué-e peuvent apprécier le récit mythique d'Hermaphrodite et se le réapproprier même si beaucoup vont le rejeter comme mystification ; d'autres écrivain-e-s intersexué-e-s vont reprocher aux romans réalistes pro-droit des personnes intersexuées leur "incarnation" à nouveau mystifiante dans un pseudo "je intersexué-e"...

    Vous retrouverez ici la présentation (couverture, dédicace, sommaire), le corps du texte (parties, bibliographie, iconographie) et les annexes (tous les textes courts du corpus et autres documents) : link

    Bonne lecture ! N'hésitez pas à m'envoyer vos ajouts et critiques !

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 11:56

 A la fin de l'heure de cours, quand le professeur finit sa leçon,  c'est un aquis pour vous.

Comment peut-on décréter qu'un savoir est un acquis ? Pour touTEs? L'assimilation d'un savoir, quel qu'il soit, est-elle aussi spontanée ? devrait-elle être une obligation de compréhension immédiate/rapide?

 

Les contrôles marquent l'assimilation des connaissances.

 

Que ce soit aux niveaux élémentaires, secondaires ou supérieurs, les contrôles marquent plutôt le degré de potassage effectué pour un moment A. Ce potassage même est le fruit de l'existence même des contrôle ponctuels qui favorisent moins l'assimilation des savoirs que la connaissance de courte durée fondée sur les formules apprises par coeur sans être comprises et les raccourcis intellectuels. Plus le rythme et la difficulté des savoirs en transmission est élévée, plus le potassage à assimilation violente et de court effet apparaît, ainsi que la triche. Ces deux pratiques, abhorrées par le corps enseignant, seront toujours légitimes tant que le corps enseignant et le monde scolaire français en général ne changeront pas ces méthodes d'enseignement qui nuisent à l'apprentissage réel.

 

La Méthode Thèse / Antithèse pour disserter.

 

également surnommée : Thèse / Antithèse / Foutaises

 

Arrêtez de dessiner pendant les cours. Arrêtez de regarder par la fenêtre pendant les cours. Pas de café dans mes cours, on n'est pas à la cafétéria. 

 

Sous-entendu, écoutez-moi plutôt, vous vous dissipez.

Dans le système scolaire français, depuis les plus petites sections, on doit rester assisSE sur une chaise dans un décor morne, silencieusement, de 8h30 jusqu'à 16h (cette heure étant repoussée à chauqe niveau supérieure sans retarder celle d'arrivée) et être attentiVEf !

Et la définition varie beaucoup entre les profs : "ne prenez pas sans arrêt des notes! écoutez-moi!" / "si vous me regardiez, vous suiveriez!" / "me regardez pas d'un air vide! prenez des notes !"


Outre le fait que se dissiper est une façon comme une autre de survivre à ce système qui n'a d'autre fin que nous apprendre à obéir servilement et donc à nous préparer au monde du travail privé ou étatique, les situations décrites en gras sont-elles preuves forcément de dissipation?

Personnellement, rien ne m'a autant permis de me concentrer pendant les innombrables heures de cours que j'ai eues dans ma vie que les gribouillages dans la marge (les tomboys et transmecs qu'j'dessinais au collège, les tatouages à la plume au lycée, les poèmes politiques à la fac).

Ne pas fixer ses yeux sur la/e prof pendant 3h d'affilées et permettre de faire travailler son audition autrement (comme si les yeux étaient nécessaires pour entendre!), notamment par d'autres stimulations personnelles (dessin, confection d'objets à base de gommes/cartouche/colle/papiers), m'ont toujous sembler salutaire pour comprendre un cours, solliciter tous ses sens pour soi-même et pour la leçon en question.

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