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8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 19:38
Grève Générale Jusqu'à La Victoire
Grève Générale Jusqu'à La Victoire

Au-delà de la réforme capitaliste des retraites et des journées d'actions, au-delà du sabordage des grèves révolutionnaires par le syndicat majo opportuniste qui prépare sa traîtrise, 

GREVER JUSQU'A LA VICTOIRE

OCCUPER ET RECUPERER NOS ESPACES DE TRAVAIL POUR NOUS-MEMES

S'ORGANISER EN COMITE DE LUTTE, PARLER GREVE DES LOYERS, GREVE DU TRAVAIL DE REPRODUCTION PAR LES FEMMES, GREVE DE LA CONSOMMATION, REGULARISATION DE TOU.TE.S LES SANS-PAPIER.E.S, AUTO-SUFFISANCE ALIMENTAIRE ET MEDICALE.

Grève Générale Jusqu'à La Victoire
Grève Générale Jusqu'à La Victoire
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14 novembre 2015 6 14 /11 /novembre /2015 14:52
[You have the emergence in human society 
of this thing that's called the State
What is the State? The State is this organized bureaucracy
It is the po-lice department. It is the Army, the Navy
It is the prison system, the courts, and what have you
This is the State -- it is a repressive organization
But the state -- and gee, well, you know, 
you've got to have the police, cause.. 
if there were no police, look at what you'd be doing to yourselves!
You'd be killing each other if there were no police! 
But the reality is..
the police become necessary in human society 
only at that junction in human society 
where it is split between those who have and those who ain't got]
 
 
I throw a Molotov cocktail at the precinct, you know how we think
Organize the hood under I Ching banners
Red, Black and Green instead of gang bandanas
F.B.I. spyin on us through the radio antennas
And them hidden cameras in the streetlight watchin society
With no respect for the people's right to privacy
I'll take a slug for the cause like Huey P.
while all you fake niggaz {UNNNGH} try to copy Master P
I want to be free to live, able to have what I need to live
Bring the power back to the street, where the people live
We sick of workin for crumbs and fillin up the prisons
Dyin over money and relyin on religion for help
We do for self like ants in a colony
Organize the wealth into a socialist economy
A way of life based off the common need
And all my comrades is ready, we just spreadin the seed
 
The average Black male
Live a third of his life in a jail cell
Cause the world is controlled by the white male
And the people don't never get justice
And the women don't never get respected
And the problems don't never get solved
And the jobs don't never pay enough
So the rent always be late; can you relate?
We livin in a police state
 
No more bondage, no more political monsters
No more secret space launchers
Government departments started it in the projects
Material objects, thousands up in the closets
Could've been invested in a future for my comrades
Battle contacts, primitive weapons out in combat
Many never come back
Pretty niggaz be runnin with gats
Rather get shot in they back than fire back
We tired of that - corporations hirin blacks
Denyin the facts, exploitin us all over the map
That's why I write the shit I write in my raps
It's documented, I meant it
Every day of the week, I live in it; breathin it
It's more than just fuckin believin it
I'm holdin them ones, rollin up my sleeves an' shit
It's cee-lo for push-ups now, many headed for one conclusion
Niggaz ain't ready for revolution
 
I am.. a revolutionary
and you're gonna have to keep on sayin that
You're gonna have to say that I am a proletariat
I am the people, I'm not the pig
 
Guiliani you are full of shit!
And anybody that's down with you!
You could man-make things better for us
and you cuttin the welfare
Knowin damn well when you cut the welfare,
a person gon' do crime..

There's a road block on the corner
they put up from time to time
They say we need a witness
To a very serious crime

We're living in a police state
Fear behind each door
Living in a police state
State of marshal law

Do the police give you protection
or are they just a waste of time
Will there ever be a witness
To a very serious crime

We're living in a police state
Fear behind each door
Living in a police state
State of marshal law

We're living in a police state
Fear behind each door
Living in a police state
State of marshal law

Today a bomb went off in Knightsbridge
Yesterday was China town
They give us a police state
where the guilty can't be found

We're living in a police state
Fear behind each door
Living in a police state
State of marshal law

When the trust is gone
something's gone very wrong
when they can't look you in the eyes
when all you get is lies
police violence is all around
pretty soon your town's burning down
with police, drugs and organized crime
when the blind lead the blind

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 14:29
Le mouvement punk, côté backstage

Bizarrement, quand on parle de sexisme et d'homophobie en musique, y compris dans les milieux militants, seul le rap est visé. Ce genre de généralité ne touche bizarrement pas les mouvements punk, goth, indus, mouvements qui n'ont toujours pas bien nettoyé leurs accointances historiques avec les fachos, les néo-nazis* pourtant. Ni critiqué la romanticisation de gens tels que Sid Vicious, célébré pour son crime dit "passionnel" sur Nancy Spungen... Voilà, vous pouvez dégueuler un coup.

Comme si, une fois de plus, la stratégie droitiste de désigner un bouc-émissaire racisé/prolo dans ce système sexiste bien ancré dans notre république dite laïque ne visait qu'à dénoncer les débordements d'une seule frange de la production musicale** : les banlieusardEs noirEs, muslim, rebeus à casquette, au mic, MC ou DJ.

 

A tel point qu'avec des fans de rock/metal/punk, c'est devenu très fréquent d'entendre des discours anti-cailleras, anti-rap, pro-police... heu ???

Les skingirls et les skinheads savent que la frontière entre apolitisme, rock anti-cailleras (dit rac, anciennement rock anti-communiste), rock natio, racisme et fascisme est fragile et a été plus d'une fois franchie par des groupes et des parties d'la scène punk mais aussi les fans de hardcore, d'indus, de métal...

 

Péniblement argumentée, cette phobie du rap génère alors des critiques dans tous les sens :

-"c'est commercial !"

- Et Blink 182 ? c'est du r'n'b ? Et qu'est-ce que tu penses sinon des reformations à 50e le concert des Sex Pistols ?

 

Faut juste pas croire que le rap, c'est M6 ou Skyrock. Inversement Oui FM, Virgin Radio, Le Mouv', c'est pas représentatif du rock'n'roll non plus.

Alors Blink est certes un mauvais exemple, mais balancez Sexion d'assaut pour attaquer le genre hip-hop dans son ensemble, c'est aussi hallucinant.

Et puis, tout genre musical à la mode bénéficie d'une promo très commerciale des groupes/artistes en vue. On peut dire la même chose du néo-métal, du emo, de la techno...

 

"C'est sexiste!" Oui, c'est vrai le hip-hop présente un large éventail de chanteurs virilistes mais on parle moins de la fierté des queens bitchs, des butchs du rap, du hip-hop out, des groupes de rap militants (et nombreux) pour une société égalitaire et un antiracisme/antifascisme radical...

 

Toute la société est rongée par le sexisme, l'homophobie, la lesbophobie, la transphobie et le racisme. Et aucune frange de la musique n'y échappe, y compris et surtout même la varièt'. Il suffit de passer 3 fois de suite au supermarché "Etre une femme 2010" de Sardou pour faire de n'importe quelle caissière Valerie Solanas.

 

Même un classiques soul féministe comme "Respect" interprété par Aretha Franklin est né à la base de la pensée ultra-misogyne du pourtant brillant musicalement Otis Redding. Rappelez-vous les paroles : " All I'm askin' is for a little respect when I/you get/come home"... dans l'une des versions, une femme (Aretha) exige d'être traitée - just a little bit - comme un être humain à part entière quand son mec rentre, dans l'autre - la même chanson - un mec (Otis) exige reconnaissance de sa supériorité économique et l'écrasement de sa meuf quand il rentre chez lui. Glauque.

 

C'qui m'intéresse maintenant c'est d'parler d'un genre que ses adeptes jugent trop souvent irréprochable car alternatif (dans l'meilleur des cas) et rebelle, à défaut de n'pas être toujours très militant, voire carrément simpliciste, c'qui peut faire son charme aussi. Le punk. 

 

Mais Hey ! Ho ! Let's Go ! Le punk comme milieu majoritairement blanc, d'une jeunesse issue bien plus des classes moyennes supérieures ces 30 dernières années qu'à ces débuts, même si pour certainEs, c'est dur à admettre, contient une bonne dose de sexisme, de transphobie, de racisme, de lesbophobie, largement banalisés lors des concerts et autres joyeuseries***... Par exemple, encore trop souvent les meufs du milieu sont perçuEs comme les "meufs de" et les pogos restent l'espace par excellence de démonstrations virilistes.

 

Quelques groupes célèbres, qui s'en être classés du tout à l'extrême-droite, se sont AUSSI distingués par leur stupidité absolue :

 

Starshooter - Macho :

 

Un des premiers grands groupes punk français, connus pour "Betsy Party" ou encore "Get Baque" mais là, c'est autre chose que leur humour et musique qui retiennent l'attention... en gros, tu apprendras qu'une meuf qui s'refuse à un mec, c'est une mal-baisée comme ces salopes de féministes; Féministes, nom commun pluriel, synonymes évidemment de coincées, paranoïaques et bourgeoises. Et avec ça, une fierté machiste. Soral, sors de l'ampli !

 

Anti-Nowhere League - Woman :

 La chanson parle d'elle-même : "Your tits are big but your brains are small (au pluriel, oui oui), sometimes I wonder you got any brains at all". Les fameux auteurs de "Street of Londons" aiment aussi désigner les femmes dans leur célèbre "I Hate People" par le plus affecteux "boring cunts". Si vous osez regarder le clip de '82 de "So What ?" après ça, leur sauvagerie ne peut visiblement pas se départir du virilisme phallique pitoyable du chanteur****.

 

Peter & the Teste Tube Babies - Transvestite :

 

"I kiss your lips slowly while I undo your dress, my hand reaches down to gently caress.

But there's something there that I didn't expect, it's hot and fleshy and it's getting erect.

I've been cheated tonight, transvestite. Is this some kind of joke, you're really a bloke."

 

Aahaha mais c'est d'l'humour, pourquoi t'en rigoles pas? Bah parce que contrairement à toi, ce discours là, j'le connais et j'en pâtis, bouffon. Justement, le discours des cisgenres tolérants (eurk ce mot) envers les trans (appelez bien sûr ici "travestis") est composé de 10% d'ahurissement abruti, 10% de colère ("c'est pas normal/naturel quand même, mais c'est quoi ton VRAI nom?") et 80% de "ils sont quand même drôles". Comportement inclus parmi les passantEs qui t'regardent lorsque tu fais la Marche des Fiertés, l'Existrans etc... Si tu trouves ça drôle qui plus est de dire que tu as été "trompé sur la marchandise" en draguant une femme trans, passe ton chemin, ce blog n'est pas fait pour des cons comme toi.

 

La Souris Déglinguée (L.S.D.) - Rien à encore changer :

Et là, j'm'attaque à un groupe que j'aime moi-même tout particulièrement, j'adore leur discographie, leurs textes et même... ce morceau! Mais y'a ce couplet :

 

"On rêve qu'on est à l'hôtel avec des américaines, qu'on les ken sans problèmes puisqu'elles sont américaines"...bah, oui, logique! semble-t-il...

 

Punk ou pas, les femmes sont toujours ramenées à de la marchandise sexuelle. Exunt leurs connaissances du genre musical, leur jeu d'batterie ou opinions politiques, l'intérêt d'beaucoup d'mâles du milieu ne s'place pas par là... D'où la condescendance ("ah, tu connais ça, toi ?"), le paternalisme ("tu veux mon blouson ?"), les réflexions uniquement sur ton look... Idem, attends toi à être perçuE comme bien exotique si t'es raciséE, trans, gouine, pédé... bref, ça t'changera pas trop des espaces plus mainstream...

 

Mais désespère pas : le queercore existe ( Limp Wrist !!! : link), l'afropunk aussi (link), les riot grrrl (link) et le taqwacore également (link). Et c'est tant mieux.

 

Et puis, les laisse pas dire que seuls les Clash et les Pistols ont défini c'qu'était l'punk quand X-Ray Spex (link), Bad Brains (link) ou les Buzzcocks (link) avaient compris dès les seventies que leur féminisme, leur africo-américanité ou leur homosexualité pouvaient être aussi politiques et révolutionnaires que leurs larsens...

 

Bon, parlons d'trucs plus récents, même si tous les groupes cités sont malheureusement incontournables dans l'histoire du punk/oï anglophones et francophones. Parlons Emo. 

 

Left Alone - I Hate Emos :

Derrière la critique punk de la culture emo, pour son appareil vestimentaire très fashion (c'est-à-dire pas DIY du tout) inspirée du punk/goth/néo romantique et plus axé sentiment que discours politique, se cachent les 3/4 du temps des arguments ultra-homophobes. Et, horreur, "they look like girls". Heureusement, l'ordre revient, dans la vidéo, avec un peu de queer bashing!!! Attention, c'est aussi atroce politiquement que musicalement. 

 

Cheap Sex - Fuck Emo :

Même principe, on les aime pas, iels ne nous emmerdent aucunement mais quand même, allons leur reprocher leur tenue et leur comportement déviants. Du coup, on parodie la vie d'un teenager emo : "Dear diary, my life is a complete fiasco, the dashboard show is this weekend and I can't even fit into my little sister's jeans anymore. My dad grounded me cause he caught me in my mom's makeup again."

 

FUCK U 2 (hihi), HOMOPHOBIC BANDS !

Rappelons que le discours anti-disco dans les 70's n'était que très superficiellement une critique musicale mais surtout une critique raciste et homophobe. On en est pas loin.

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* :  sur l'esthétique fascisante dans l'mouvement indus et le discours d'extrême-droite de certain groupes : link. Sur le national socialist black metal, le magasine antifa parisien Barricata avait fait paraître en mars 2005 un bon article dans leur revue. Et victoire ! les métalleuSESx antifa et anticapitalistes ont un blog et une scène musicale ! (link)

 

** : Ca m'rappelle cette sélection très étrange n'accolant des avertissements pour contenus violents, vulgaires et/ou pornographiques à retirer d'la portée des enfants qu'aux musiques issues principalement des communautés noires, latinos, rebeus (r'n'b, rap) ou aux musiques perçues comme non-chrétiennes (black metal, stoner)...

 

*** : sur les violences sexistes en milieu anarcho-punk  : link. Voir aussi la floppé de textes émergeants sur le sexisme ordinaire dans les milieux alternos/anars et sur l'antifascisme viriliste.

 

 **** : Clip de 1982  d'Anti-Nowhere League, "So What ?" (link)

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