Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 juillet 2020 6 04 /07 /juillet /2020 13:21
PRIDE POLITIQUE CE SAMEDI 4 JUILLET 16H À PIGALLE !

Suite à l'annulation de la Marche des Fiertés parisienne, plus d'une soixantaine de collectifs LGBTI et féministes ont choisi de ne pas enterrer ce moment fort de lutte afin de récupérer l'espace public pour faire entendre ces revendications plus que jamais nécessaires. Car les personnes LGBTI les plus précaires ont vu leur condition de vie gravement détériorée par l'isolement du confinement puisque déjà marginalisé·e·s, d'autant plus si migrant·e·s, sans domicile fixe, travailleuses du sexe et/ou séropositives. L’État, le capital et sa police ne nous ont jamais protégé·e·s et l’ont une fois de plus démontré. Le 31 mai dernier, survenait la mort de Mathilde, âgée de 19 ans, puis celle de Laura le 20 juin, toutes deux femmes trans poussées au suicide par cette réalité sociale transphobe injuste et sordide. Une marche de nuit en leur hommage réunissait vendredi dernier des centaines de personnes à Paris. Paix sur elles, à nous tou·te·s d'agir!

Des initiatives communautaires trans, préexistantes au Covid, portées par le FAST d'Acceptess-T en Ile-de-France et par la Caisse de Solidarité Trans – Inter dans Lyon et ses environs, d’aide financière, sanitaire et alimentaire, ont montré par leur qualité et efficacité qu'elles étaient indispensables, surtout quand confinement rime avec pertes drastiques de revenus et lâchage des institutions officielles. Ces initiatives sont de plus porteuses d’espoir d’une autonomie trans et d’une solidarité politique réelles ! A cela s'ajoute le travail sans relâche des Brigades de Secours Populaire pendant le confinement, notamment celles en non-mixité femmes dans le 11è et 12è arrondissement, qui offrent des possibilités de résistances horizontales, entre prolos, dont les femmes isolées en grande précarité.

A l’international aussi, les actions se multiplient pour rompre avec les assassinats transphobes et racistes : près de 15 000 personnes se sont réunies à Brooklyn le 14 juin, derrière le slogan Black Trans Lives Matter (puis en Angleterre aussi), en communion avec le mouvement continu BLM. En effet, Trump excite le suprématisme blanc terroriste (contre les Afro-américain·e·s, les Juif·ves, les Hispaniques, les migrant·e·s et les Amérindien·ne·s), choisit les profits capitalistes sur le dos des travailleur·se·s sans protection face au coronavirus (près de 130 000 mort·e·s, chiffre en augmentation exponentielle) mais aussi installe durablement l'extrême-droite évangélique blanche fondamentaliste au pouvoir, contre l'’IVG et les dispositifs favorables aux personnes trans.

          Le contre-exemple états-unien ne doit en rien masquer les poussées fascisantes ailleurs comme au Brésil (assassinat de Marielle Franco), aux Philippines (où les activistes LBGTI défilent souvent de concert avec les autres travailleur·se·s contre l’ultra-misogyne et homophobe président Duterte), en Hongrie (loi Omnibus adoptée mi-mai qui rend délibérément impossible le changement de sexe à l’état civil), en Roumanie (amendement à la loi sur l’éducation votée mi-juin « contre la théorie ou des opinions sur l’identité de genre »), en Pologne (où le président sortant Andrzej Duda martèle un programme ouvertement homophobe pour sa campagne actuelle de réélection) mais aussi au Royaume-Uni (où, au-delà de la pathétique TERF J.K. Rowling, le gouvernement droitiste de Boris Johnson enterre l'attendu Gender Recognition Act qui faciliterait le changement d’état civil des personnes trans).

Ici aussi en France, il ne faut pas oublier pas ces sénateurs qui ont débouté durant le confinement la proposition d'extension provisoire du délai d'IVG ; il faut se souvenir de la recrudescence des violences durant la médiatisation outrancière des débuts de La Manif Pour Tous, en particulier à l’approche des débats parlementaires autour de la PMA dès lundi, sans cesse repoussés et retoqués par des politiciens indifférents et calculateurs ; malgré la petitesse des TERFS en France, face à un mouvement féministe lent à intégrer la lutte contre la transphobie, en particulier la transmisogynie, il faut rester vigilitant·e·s de ce courant qui essentialise les femmes à des femelles, découvrant leur vrai visage réactionnaire, que l'on retrouve dorénavant autant dans la gôche verte-brune (dans le journal La Décroissance), dans le torchon islamophobe Marianne, que dans le Figaro de la droite conservatrice ; la mobilisation doit aussi se poursuivre pour tou·te·s les réfugié.e.s fuyant l'homophobie, la lesbophobie et/ou transphobie mortelles de leur pays, à qui l'on somme toujours de « prouver » leur qualité de LGBTI.

Pas de concession non plus à faire avec mâles gauchistes hétéros dans la rue où F.O. se complaît à des slogans misogynes et homophobes en manif de façon rituelle par provoc' mais aussi aux démonstrations virilistes et homophobes durant chaque mouvement social justifiés par « la lutte, c’est pas un gala » qui doivent être dénoncés et non admises au nom d'une prétendue l'unité du prolétariat  et ainsi gâcher des années de taf militant des travailleur.se.s LGBTI, syndiqué.e.s ou non pour faire bouger les lignes. Car devinez quoi ? La violence sexiste, lesbophobe, transphobe, homophobe ne s'arrête pas aux portes du taf et nous laisse souvent à celle-ci aussi. Ne soyons ni des cautions de leaders gôchistes homophobes, ni supporters de l’hypocrisie anti-syndicale et anti-sociale du gouvernement, prêt à tout pour salir et menacer les grévistes et, plus généralement, les prolos, les racisé.e.s et/ou habitant.e.s des quartiers populaires en lutte. Pas de concessions non plus pour les collages des TERFS ou pour des collages aux slogans pornos pseudo-subversifs et foncièrement misogynes. 

          L'organisation des Pride fin juin fait un lien historique avec les émeutes de Stonewall qui ouvrirent la lutte politique contre les discriminations lesbophobes, transphobes et homophobes, la contrainte à l'hétérosexualité, contre les flics violeurs, maîtres-chanteurs et assassins et contre la famille hétéropatriarcale. L'effacement des acteu·trice·s historiques de ces émeutes (surtout les femmes trans précaires, TDS, racisé.e.s, engagées ensuite dans la défense des jeunes LGBTI SDF et dans la lutte contre le SIDA) puis la gentrification des lieux de sociabilité gaie pour une clientèle particulièrement blanche, masculine et à haut salaire, ne profitent qu'aux seuls hommes blancs et à un agenda bourgeois réclamant plus de sécurité, plus de chars de banques aux labels arc-en-ciel et plus de diversiteyy chez les hauts cadres capitalistes du pays quand Marianne ne nous trouve littéralement, pour les racisée.s entre nous, pas “clair”...

Ce samedi pas de marche avec le FLAG ni l’Autre Cercle et c’est tant mieux !

--> arrêt des mutilations des personnes intersexes

--> régularisation immédiate de tou·te·s les sans-papier·e·s

--> PMA pour tou·te·s, ce qui inclut de fait les personnes trans

--> abolition du patriarcat, par la lutte notamment contre le travail gratuit domestique des femmes et contre les violences sexistes/sexuelles. Vive la grève des femmes !

--> changement d'état civil pour les personnes trans sur simple déclaration à la mairie, disparition de la SOFECT/FPATH et remboursement intégral de nos frais de transition

--> diminution du temps de travail, retraite à 60 ans mais surtout l'abolition du capitalisme!

--> de vrais moyens de lutte contre les IST, le VIH et SIDA, par la prévention, le soutien aux organismes de santé communautaire sur le terrain, ouverture de plus de salles de consommation à moindre risque (SCMR), ouverture des EHPAD aux séropos

--> abolition de la police, du système judiciaire, des frontières, des CRA et de la prison : liberté pour les prisonnières trans et les prisonnier·e·s malades ! tout·e prisonnier·e est politique !

Partager cet article
Repost0
8 décembre 2019 7 08 /12 /décembre /2019 19:38
Grève Générale Jusqu'à La Victoire
Grève Générale Jusqu'à La Victoire

Au-delà de la réforme capitaliste des retraites et des journées d'actions, au-delà du sabordage des grèves révolutionnaires par le syndicat majo opportuniste qui prépare sa traîtrise, 

GREVER JUSQU'A LA VICTOIRE

OCCUPER ET RECUPERER NOS ESPACES DE TRAVAIL POUR NOUS-MEMES

S'ORGANISER EN COMITE DE LUTTE, PARLER GREVE DES LOYERS, GREVE DU TRAVAIL DE REPRODUCTION PAR LES FEMMES, GREVE DE LA CONSOMMATION, REGULARISATION DE TOU.TE.S LES SANS-PAPIER.E.S, AUTO-SUFFISANCE ALIMENTAIRE ET MEDICALE.

Grève Générale Jusqu'à La Victoire
Grève Générale Jusqu'à La Victoire
Partager cet article
Repost0
6 juin 2019 4 06 /06 /juin /2019 19:00
Non au régime dictatorial corrompu !

Non au régime dictatorial corrompu !

L’association United Migrants et les Activistes soudanais organisent une manifestation de soutien au peuple soudanais à Paris le samedi 8 juin à 14h (départ Place de la Chapelle direction République).

L’Union syndicale Solidaires soutient et relaie cet appel.

 

Appel à manifestation en soutien au peuple soudanais contre la répression militaire 

 

Dans la matinée du 3 juin 2019, l’armée soudanaise a ouvert le feu sur des manifestants du sit-in pacifique prenant place devant le siège de l’armée à Khartoum, faisant au moins 27 morts et plus de 300 blessés (le 03 juin à 17h).

Depuis décembre 2018, le peuple soudanais se mobilise contre le régime islamo-militaire. En avril 2019, le président Al-Bechir est tombé mais le Conseil militaire de transition perpétue la dictature militaire.

Nous condamnons fermement les exactions du régime envers les civils et appelons à la mobilisation ainsi qu’au soutien le plus large auprès du peuple soudanais.

Le gouvernement français doit exiger le départ immédiat du régime militaire criminel et illégitime.

Le gouvernement français doit également cesser son double jeu et mettre fin immédiatement aux renvois d’exilés soudanais vers le Soudan, où ils sont menacés d’arrestations, de tortures et de disparitions.

 

Départ de la manifestation le samedi 08 juin 2019, à 14h, place de la Chapelle. Arrivée à place de la République et prises de parole.

 

United Migrants et les activistes soudanais
(Lundi 3 juin 2019 à 17h)

 

Signatures en soutien : asso.unitedmigrants@gmail.com

Samedi 8 juin 14h : Manifestation en soutien aux Soudanais.e.s contre la répression militaire

Autres dates :

- Le LUNDI 10 JUIN 2019, de 14H00 à 17H00,

Rassemblement devant l’ambassade d’Arabie Saoudite pour le soutien au peuple soudanais et contre l’ingérence de l’Arabie Saoudite dans la politique soudanaise.

Lieu: 53 boulevard de Courcelles.
- Le MARDI 11 JUIN, de 16H00 à 19H00,

Rassemblement devant l’ambassade des Émirats pour le soutien au peuple soudanais et contre l’ingérence des Émirats dans la politique soudanaise.

Lieu: Pont des Invalides angle quai d’Orsay
- Le MERCREDI 12 JUIN 2019, de 16H00 à 19H00,

Rassemblement devant l’ambassade d’Égypte pour le soutien au peuple soudanais et contre l’ingérence de l’Égypte dans la politique soudanaise.

Lieu: Place de l’Uruguay.

Partager cet article
Repost0
25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 14:46
8 Mars 2019 : Grève féministe !
Le 8 mars : exit la journée de «la »femme, passons à la grève !

Historique du 8 mars

En 1910 Clara Zetkin initie au congrès socialiste une journée internationale consacrée aux femmes, avec une dimension internationale et de lutte des classes. Depuis les années 1970 la reprise de ce 8 mars a varié : officiellement acté en France en 1982, et à l’ONU en 1977, la tentative d’une grève des femmes émerge en 1974 mais reste peu suivie.

Des « grèves des femmes » il y en a eu avec des manifestations massives, aux Etats-Unis en 1970, en 1975 en Islande avec 80 % de la population dans la rue pour réclamer l’égalité salariale, en Suisse en juin 1991, et la grève des femmes en Espagne en 2018. Mais il y a eu trop souvent des malheureuses « journées de la femme » aussi, à coup de roses offertes, d’offres commerciales, sexistes et variées, renvoyant les femmes à un objet sexué, à une féminité qu’elles se doivent d’incarner en toute circonstance !

Initiée sur Toulouse par le mouvement féministe et les camarades de Solidaires 31, une grève des femmes a eu lieu en 2012, inspirant celles qui voulaient donner une dimension de luttes au 8 mars qui ronronnait ! En 2014, Solidaires prend l’initiative de proposer la grève des femmes le 8 mars au mouvement féministe et aux autres syndicats, et depuis cette grève des femmes a fait son chemin.

 

Des mobilisations internationales, de plus en plus marquées

En 2016, on parle de journée internationale des femmes (plutôt que de « la » Femme). Le mouvement « Ni Una Menos » (« pas une de moins », mouvement contre les violences faites aux femmes, né en 2015 en Argentine) est massif.

2016 est aussi marqué par la mobilisation des Polonaises, contre les tentatives de restrictions graves de l’avortement. Les islandaises aussi se sont mobilisées pour les salaires cette année là.

En 2017, 50 pays lancent une grève internationale des femmes !

Le 21 janvier 2017, la Women’s March est une manifestation monstre des femmes contre l’arrivée de Trump et déclinée de par le monde. Les mobilisations contre les violences faites aux femmes sont importantes en Amérique Latine.

En France, le « 8 mars 15h40 », issu de l’initiative des syndicalistes et féministes (l’heure où les femmes ne sont plus payées par rapport aux hommes!) fait le focus sur les inégalités salariales.

Fin 2017, l’affaire Weinstein et le mouvement #Metoo font éclater au grand jour l’ampleur des violences sexistes et sexuelles dont sont victimes les femmes.

La visibilité internationale de ces luttes sur les réseaux sociaux est de plus en plus marquée. La diversité des mobilisations et des thématiques font que plutôt que d’unifier cette grève internationale des femmes le 8 mars, il est décidé que chaque pays garde ses mots d’ordre, sa stratégie, ses modalités d’actions.

En 2018, c’est l’Espagne qui met des millions de femmes dans la rue dans une grève générale, sur leurs droits et leurs salaires. C’est l’aboutissement de multiplesrencontres pendant des années des mouvementsféministes, et du rapprochement ensuite avec les organisations syndicales (même si les plus grosses restent « prudentes » et n’appellent pas forcément à la grève, maisseulement à du débrayage sur deux heures).

2018 aura aussi été marqué par des mobilisations très importantes en Italie, en défense du droit à l’avortement en Argentine, l’obtention du droit d’avorter en Irlande et le refus des brésiliennes de l’arrivée du sexiste et homophobe Bolsonaro !

 

C’est quoi une « grève des femmes » ?

La grève est la cessation du travail, deux dimensions du « travail » sont en cause lorsque l’on parle de grève des femmes :

- la dimension du travail au sens général, c’est-à-dire le travail salarié : les femmes ont rejoint en France les hommes en terme de taux d’activité, mais des différences restent persistantes : différences de salaires, présentes majoritairement dans des métiers moins rémunérés (santé, éducation, soins…), différences d’évolutions de carrières, majorité de femmes dans le travail précaire et les temps partiels et au final une différence de montant de retraite de près de 40 %.

- la dimension du « travail » invisible : c’est-à-dire le travail domestique, puisque les femmes ont encore en charge majoritairement les tâches ménagères et le soin, l’éducation des enfants.

Il ne s'agit donc pas de cloisonner cet appel à la grève au seul travail salarié. La situation des femmes, des inégalités qu'elles subissent, est lié à un rapport de domination qui couvre toutes les situations de vie : sa place dans la société, sa place en tant qu'être sexué, sa place au travail... La « grève des femmes » est aussi un slogan politique qui renvoie au système patriarcal. D’ailleurs les femmes espagnoles ne sont sont pas trompées, en appelant l’année dernière à cesser le travail, les soins et la consommation !

Il s'agit aussi au travers de ce slogan d'appeler les femmes à faire grève pour obtenir l'égalité qu'elles n'ont pas. Derrière la « grève des femmes », il y a le « par » et le « pour ». Une grève par les femmes et pour les femmes. Ce qui n'exclut pas des alliés : les hommes conscients !

 

Et une grève féministe ?

Le renvoi à une « grève des femmes », traduit par certain-es comme une grève des seules femmes, n’a pas toujours été compris, voire il est rejeté, également sur l’argument ancien d’une division des travailleur-euses. Du coup, c’est la modalité d’une grève féministe qui a été retenue l’année dernière par exemple en Espagne (ce qui n’a pas empêché des millions de femmes d’être dans la rue). C’est aussi le mot d’ordre de l’appel national unitaire en France cette année, entre les organisations du mouvement féministe et des syndicats.

Pourquoi est-ce vu comme plus « inclusif » ? simplement parce que les féministes peuvent être des femmes comme des hommes, bien que là aussi des débats existent sur le fait qu’il vaut mieux qu’ils se disent seulement alliés des féministes, pour ne pas « confisquer » encore une fois la place aux femmes dans cette lutte !

Pour autant, Solidaires reste sur la « grève des femmes » qui contient des dimensions politiques importantes et renvoie au système de domination patriarcal qui persiste et que nous combattons !

 

Trois caractéristiques des mouvements de lutte des femmes ces dernières années peuvent être retenues :

- l’importance du contexte et de la dimension internationale : l’accélération des régressions des droits des femmes à laquelle on assiste (sur l’avortement), en Russie la dépénalisation des violences dites « domestiques », accompagnées des montées de l’extrême droite partout. Les répliques comme le mouvement #Metoo, sont elles aussi à dimension internationale. En 2019, des assemblées transnationales se sont mises en place.

=> d’où l’importance pour Solidaires de faire les liens au sein du réseau syndical international avec les militantes syndicales engagées dans ces luttes !

 

- l’ampleur des mobilisations et leur continuité sur toute l’année : Elles dépassent parfois celles des mobilisations sociales « classiques », encore récemment en Inde, des millions de femmes ont fait une chaîne humaine. Elles se déroulent sur toute l’année, et là où le 8 mars est d’ampleur, c’est la continuité des luttes féministes dans le temps qu’il faut pointer !

=> d’où l’importance pour Solidaires à se mobiliser toute l’année sur les questions féministes et de les inclure dans nos revendications et luttes quotidiennes. 

 

- La force collective et émancipatrice des femmes : leur capacité à s’opposer et à mener les combats même si ce ne sont pas forcément toujours des luttes victorieuses dans l’immédiat. => d’où l’importance pour Solidaires à soutenir ces luttes, les initier, les « visibiliser », parce que de plus en plus de femmes s’engagent, et qui répond aussi à des enjeux de renouvellement du syndicalisme et du syndicat.

Très bon 8 mars de grève !

Bulletin "solidaires & égales" de février 2019 spécial 8 mars

Union Syndicales Solidaires

Partager cet article
Repost0
18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 23:35
Marche pour les deux ans de la mort d’Adama Traoré : Samedi 21 juillet 2018

"Marche Adama - 2 ans de lutte pour la justice" le 21 juillet 2018 à Beaumont-sur-Oise. 

 

Nous vous attendons nombreux, pour marcher à nos cotés, soutenir la famille et exiger vérité et justice pour Adama Traoré. 

 

- La journée commencera par une conférence de presse à 12h30 devant la mairie de Persan. 

 

- Puis à 14h00 RDV à la sortie de la gare de Persan-Beaumont pour commencer la marche destination le quartier de Boyenval. 

 

- A l'arrivée au quartier, interventions des familles de victimes et des collectifs de sans-papiers. 

 

- 19h00 Projection (en plein air) en avant-première mondiale du documentaire "Pour Adama, chapitre 1". 

 

- 20H30 Concert avec des surprises... 


Un bus sera mis en place par le Comité Adama, il partira de la Gare du Nord de Paris, mais les places sont limitées sur inscriptions. 


Event FB : https://www.facebook.com/events/438530463237263 

 

Page FB : https://www.facebook.com/La-v%C3%A9rit%C3%A9-pour-Adama-160752057668634 
 

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2017 3 20 /12 /décembre /2017 20:03
6 janvier : Manifestation à l’occasion des 5 ans de l’assassinat de 3 militantes kurdes à Paris

Sakine, Rojbîn et Leyla, militantes kurdes assassinées à Paris le 9 janvier 2013

5 ans après, la justice manque terriblement !

Appel à manifester samedi 6 janvier 2018, Gare du Nord, 11h

Mercredi 9 janvier 2013, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez étaient froidement exécutées d’une balle dans la tête, dans les locaux du Centre d’Information du Kurdistan, situés au 147 rue La Fayette, à Paris.

L’enquête menée en France a révélé nombre d’indices faisant apparaître que le meurtrier présumé, Ömer Güney, arrêté quelques jours après le crime, avait agi pour le compte des services secrets turcs (MIT), comme le confirme le réquisitoire du Procureur de la République dans cette affaire : « de nombreux éléments de la procédure permettent de suspecter l’implication du MIT dans l’instigation et la préparation des assassinats. »

Cependant, La mort d’Ömer Güney, le 17 décembre 2016, à un mois de son procès qui devait commencer à Paris, le 23 janvier 2017, nous prive d’un procès public qui aurait permis de juger non seulement l’exécutant, mais aussi, et surtout, le commanditaire, l’État turc !

Alors que l’instruction avait été bouclée en mai 2015, et alors que l’on avait connaissance des graves problèmes de santé de Güney, cela dès son arrestation, pourquoi le procès a-t-il été fixé à une date aussi lointaine ? En différant la tenue de ce procès, la France a manqué une occasion cruciale de juger, enfin, un crime politique commis sur son territoire ! Depuis les années 60, pas moins de 43 assassinats politiques ont été commis sur le sol français. Ils sont tous restés impunis !

Malgré les promesses faites par le Ministre de l’intérieur de l’époque, Manuel Valls, au lendemain des assassinats, les autorités politiques françaises n’ont jamais cherché à faire la lumière sur ce triple assassinat. Toujours soucieuses de préserver leurs relations avec la Turquie, elles n’ont même pas pris la peine de recevoir les familles des victimes, ni les représentants de la communauté kurde.

Et que dire du refus du gouvernement français de lever le secret-défense sur des renseignements qui auraient pu permettre la progression de l’enquête judiciaire ? Privés de ces renseignements, les juges chargés de l’instruction ont finalement clos le dossier sans avoir pu remonter jusqu’aux commanditaires qui sont pourtant connus.

Jusqu’à quand la France va-t-elle fermer les yeux sur la dérive du régime turc qui, non seulement, viole en permanence les règles d’un État de droit et celles de la démocratie locale, mais qui entend aussi sévir en Europe où il déploie ses agents chargés d’espionner et d’éliminer ses opposants ?

La mort du meurtrier présumé n’entame en rien notre détermination à lutter pour la vérité et la justice ! Le ou l’un des exécutants est mort, mais les commanditaires sont toujours vivants et libres ! 5 ans après, le silence des autorités françaises est plus assourdissant que jamais. Nous exigeons d’elles toute la lumière sur ces assassinats et, enfin, la justice !

Premiers signataires : Conseil démocratique kurde en France (CDKF), Mouvement des Femmes Kurdes en Europe, Coordination nationale Solidarité Kurdistan (CNSK), Mouvement de la Paix (MdP), Marche Mondiale des Femmes (MMF), Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB), Union des Etudiants kurdes en France (UEFK), Femmes Solidaires, Union des Femmes Socialistes (SKB), Association France-Kurdistan, Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié des Peuples (MRAP), Initiative pour un Confédéralisme démocratique, Union syndicale Solidaires, Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste français (PCF), Association Solidarité & Liberté Marseille, L’Union Prolétarienne Marxiste-Léniniste (UPML), Les Amis de l’ICOR en France, Réseau Sortir du colonialisme, Ecologie Sociale, Alternative Libertaire, Réseau Féministe « Ruptures »

P.-S.

Pour toute demande d’information, contacter info@cdkf.fr

Partager cet article
Repost0
16 octobre 2017 1 16 /10 /octobre /2017 19:37
Marche Existrans 2017 : Intersexes et Trans, contre les oppressions d'Etat sociales, raciales et médicales
Marche Existrans 2017 : Intersexes et Trans, contre les oppressions d'Etat sociales, raciales et médicales
avec Acceptess-T

avec Acceptess-T

LIBERTE POUR KARA WILD ET TOUTES LES PRISONNIERES TRANS'

LIBERTE POUR KARA WILD ET TOUTES LES PRISONNIERES TRANS'

QUEERFOOD DE SOUTIEN !

 

La prochaine Queerfood aura lieu le vendredi 20 octobre en soutien à L’Existrans.

Elle est organisée par la Queerfood Paris et le Collectif Intersexes et Allié.e.s

A la veille de cette 21e édition, venez soutenir le collectif et prendre des forces pour la marche autour d’une bouffe vegan !


A partir de 19h30 à La Nouvelle Rotisserie, 4, rue Jean et Marie Moinon - Paris 10
métro : Colonel Fabien – Belleville - Goncourt
bus 46 et 75 – Hôpital St-Louis

 

Prix libre
(il y aura deux services: 19h30 et 21h)

 

 

 

 

 

 

par Margot du blog Vivre avec

par Margot du blog Vivre avec

Accessibilité à l’Existrans 2017 !


Le constat est simple : les marches et manifestations sont la  plupart du temps non accessibles aux personnes handies*, malades et/ou à  mobilité réduite ainsi qu’aux personnes Sourdes.

Cette année, l’Existrans s’engage pour l’égalité d’accès à la marche.


Les personnes Sourdes, handies*, malades et/ou à mobilité réduite  sont autant militant.e.s, politisé.e.s et engagé.e.s que les personnes  entendantes et valides. Elles font déjà trop souvent face à des  obstacles dans leurs engagements militants quand la plupart des lieux  associatifs ne sont pas accessibles. Ces impossibilités à participer  activement aux différentes luttes s’ajoutent à toutes les situations de  validisme* dans la vie quotidienne, l’accès à l’éducation, à l’emploi, à  la vie sociale et aux soins. C’est pourquoi un groupe de travail sur  l’accessibilité, composé de camarades concerné.e.s et allié.e.s, s’est  constitué.


Pour la première année sont mis en place :


– Une traduction des discours en LSF pour les personnes Sourdes, ainsi qu’une vidéo d’information sur la marche en LSF.


– Des places sur le camion de tête de l’Existrans (nombre limité)  pour toute la durée de la marche pour les personnes handies*, malades  et/ou à mobilité réduite qui le souhaitent. Inscription nécessaire en écrivant à accessibilite.existrans@gmail.com.


– Une rencontre entre binômes handi*/valide, pour les personnes en  fauteuil mécanique qui souhaitent être accompagnées sur la marche et les  marcheur·euse·s valides volontaires. Toute personne handie*, malade  et/ou à mobilité réduite souhaitant être accompagnée (pour porter un  sac, donner des indications visuelles, etc.) sans forcément être en  fauteuil peut également s’inscrire. La rencontre sera organisée à 13h30,  soit 30 minutes avant le début de la marche près du point de départ de  Belleville. Si vous le souhaitez, vous pouvez nous contacter à l’adresse  mail accessibilite.existrans@gmail.com pour avoir des précisions ou vous inscrire, mais ça n’est pas obligatoire.


Sera également à disposition sur notre site internet et notre page Facebook  une plaquette d’information pour les personnes valides afin de  sensibiliser sur les bonnes conduites à adopter au cours de la marche  (et dans la vie de tous les jours aussi d’ailleurs !).


En effet, si une partie des problèmes que nous rencontrons est due au  manque d’accessibilité, une autre partie découle de certaines conduites envers nous. Dans des contextes de manifestations, nous subissons ainsi  régulièrement des comportements problématiques, par exemple : des  personnes qui viennent toucher le fauteuil sans l’accord de la personne,  qui viennent se prendre en photo avec la personne handie* ou qui se  mettent à pousser le fauteuil lorsque le binôme est à l’arrêt. Certaines  personnes entravent également le déplacement sans s’en rendre compte,  par exemple en ne laissant pas assez de place devant une personne en  fauteuil. Aussi pour que cette marche et toutes les autres se déroulent  au mieux pour tout le monde, vous êtes tou·te·s invité·e·s à lire ces  recommandations et à les partager autour de vous !


La mise en accessibilité de l’Existrans 2017 est un premier essai.  Comme toutes les premières tentatives, elle sera sans doute imparfaite et nous pouvons aussi évidemment nous tromper et/ou oublier des  problématiques. Aussi n’hésitez pas à nous aider à l’améliorer et à nous  donner vos retours à l’issue de cette marche 2017 pour les années  suivantes. Des retours de personnes neuroatypiques* nous intéressent  aussi, précisant les problèmes spécifiques qui pourraient être résolus  pour les prochaines marches, afin d’améliorer l’expérience de  l’Existrans pour tou·te·s.


Si vous souhaitez en apprendre plus sur le militantisme handi*, nous  vous conseillons de lire un très bon manifeste du Collectif Lutte et  Handicaps pour l’Égalité et l’Émancipation (CLHEE) écrit par Elena  Chamorro, Elisa Rojas, Lény Marques et Mathilde Fuchs (clhee.org).


Lexique :


Personne handi.e : terme militant pour désigner une personne  handicapé en contestant l’aspect péjoratif et négatif de la vision médicale du handicap.


Militantisme handi = activisme politique pour l’égalité des droits  des personnes handies et la reconnaissance de leur oppression. Le  militantisme handi met en avant l’aspect socialement construit du  handicap et de l’oppression qui l’accompagne. C’est, par exemple, la  lutte pour la désinstitutionalisation, contre les représentations  négatives ou l’invisibilisation des personnes handies, la lutte pour  l’accessibilité, pour l’autonomie, etc.


Validisme : l’oppression, la discrimination et le jugement négatif  envers la personne handie. Dans un système validiste, la personne handie  sera considérée comme inférieure à une personne valide, cette dernière  perçue comme étant la norme dominante.
Personne neuroatypique : personne avec des différences neurologiques  par rapport à la norme dominante, celle des personnes neurotypiques.

 

 

 

 

 

║\
║▒\
║▒▒\
║░▒║
║░▒║PAS DE FLICS
║░▒║
║░▒║
║░▒║PAS DE PROBLEMES
║░▒║
║░▒║ 
║░▒║
▓▓▓▓
[█▓]
[█▓]
[█▓] 

Sur la prétention du FLAG de venir parader à l'Existrans cette année, réponse sans appel du Collectif Existrans :

Le Collectif Existrans a pris connaissance de l'intention affichée de l'association Flag - Policiers et Gendarmes LGBT de participer à l'Existrans, marche annuelle des personnes trans, intersexes et de celles qui les soutiennent.

Par son refus de condamner explicitement les violences policières subies par les personnes trans, intersexes, et/ou travailleuses du sexe, et/ou racisées et/ou sans-papier, par son irrespect des minutes de silence et par son cautionnement des violences contre les personnes critiques, FLAG! a montré que ses valeurs étaient incompatibles avec celles de l'Existrans.


L'association n'était d'ailleurs pas co-signataire de la plateforme de revendications en 2016, alors même qu'elle avait trait à ces enjeux, dans un contexte toujours plus pressant.

Par conséquent le Collectif Existrans fait part de son refus de voir l'association FLAG! en tant que telle participer à la marche du 21 octobre.

Partager cet article
Repost0
9 mai 2017 2 09 /05 /mai /2017 17:43
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2016 7 02 /10 /octobre /2016 18:09
du 15 au 22 octobre 2016 : Campagne Unitaire pour exiger la libération de Georges 'Abdallah

SEMAINE d’ACTIONS INTERNATIONALE du 15 au 22 octobre 2016

 

 

Infos sur campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

 

BUS pour LANNEMEZAN : inscription à l’adresse suivante 

campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

Départ de PARIS : le 21 octobre 2016, à 22h00

Retour à PARIS : le 22 octobre 2016, à 18h00

 

 

 

CALENDRIER ET LIEUX DES ACTIONS PROPOSEES 

LORS DE LA SEMAINE D’ACTIONS INTERNATIONALE DU 15 AU 22 OCTOBRE 2016

 

-  samedi 15 octobre 2016 :

• de 10h à 13h : marché de Barbès

• à partir de 14h : Palestine debout (République)

 

-  dimanche 16 octobre 2016 :

• de 10h à 13h : marché de Saint-Ouen

• à partir de 14h : cabaret d’urgence « pour le MEDEF, tous les coups sont permis » – Compagnie Jolie-môme (Cartoucherie – Epée de bois à Vincennes) : en solidarité avec Loïc et tous les inculpés du mouvement social

 

-  lundi 17 octobre 2016 :

• à partir de 18h : rassemblement au Pont de Saint-Michel pour faire le lien entre le 17 octobre 1961 et la cause de George Ibrahim Abdallah. Distribution d’un tract spécifique pour faire ce lien.

 

-  Mardi 18 octobre 2016 :

• à partir de 18h : rassemblement devant la direction de l’administration pénitentiaire – 35, rue de la gare – 75019 Paris

 

-  mercredi 19 octobre 2016 :

• de 12h à 15h : fac de Saint-Denis

 

-  jeudi 20 octobre 2016 :

• de 17h30 à 20h : rassemblement à Belleville

 

-  vendredi 21 octobre 2016 :

• à partir de 18h : rassemblement à République avant le départ du Bus, à 22 heures.

 

-  Samedi 22 octobre 2016 :

• manifestation à Lannemezan (rendez-vous devant la gare à 14h00)

 

Partager cet article
Repost0
10 avril 2016 7 10 /04 /avril /2016 23:27

Bravo à Aissatou Dabo face aux journaleux-traîtres et aux fachos, bravo à la Coordination Nationale Etudiante jusqu'au retrait total de la Loi El-Khomri et l'obtention de chacune de leurs revendications :

http://www.revolutionpermanente.fr/Appel-de-la-premiere-Coordination-Nationale-Etudiante

Et rappelons que comme dans tout mouvement étudiant, l'UNEF n'est JAMAIS le réprésentant légitime des étudiant-e-s ! Traîtres lors du mouvement contre la LRU, officine carriériste du PS, qui n'engendre que des De Haas et des Julliard (qui a été porte-parole adjoint d'Hidalgo comme...comme El-Khomri!) 

Aissatou Dabo : "la violence qu'on dit légitime de l'Etat, on la rejette en bloc"
Partager cet article
Repost0

  • : Récits d'un non-flamboyant
  • : Ce qui compte pour moi : Islam - Poésie - Luttes révolutionnaires - Solitude - Rhythm'n'blues - Cinéma asiatique - Foot féminin. A vous de voir
  • Contact

Recherche :