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16 mai 2021 7 16 /05 /mai /2021 21:50
Mon adolescence était cette étrange période
où, au crépuscule, les branches des arbres s'épaississaient
pour progresser par ma fenêtre
et finir dans mes orbites.

Et une belle traduction du poème en français dans l'ultime édition française de Stone butch blues : https://hysteriquesetassociees.org/sbb/

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21 janvier 2021 4 21 /01 /janvier /2021 08:29

Les fenêtres ont cédé sous son poids nocturne. Mais au lieu que la lumière ne s'engouffre par la fente frontalière pour éclairer et remplir le vide intérieur, la Main, le Coeur et l'Esprit indécis, de lui-même et de nous-mêmes, dans un mouvement inverse mais mêlé, pulvérisa la tempête par cette trace même.

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30 octobre 2020 5 30 /10 /octobre /2020 06:00
30 octobre 2014, Burkina Faso
30 octobre 2014, Burkina Faso
30 octobre 2014, Burkina Faso
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18 octobre 2020 7 18 /10 /octobre /2020 18:45

Toulouse, le 15 octobre 2020

Jennifer*, une femme trans’ âgée de 38 ans est incarcérée à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysses depuis plus de trois mois maintenant. Placée en détention provisoire alors qu’une instruction est toujours en cours, elle est poursuivie pour des faits de tentative d’homicide volontaire sur un homme qu’elle accuse de viol.

 

Depuis son premier jour d’enfermement, Jennifer est placée à l’isolement sous couvert de « sécurité» pour elle. L’état civil de Jennifer ne correspondant pas ce jour à son identité de genre, l’administration pénitentiaire fait fi de qui elle est et choisi de l’isoler en cellule, à l’écart de toutes autres personnes incarcérées, dans un des bâtiments pour hommes de la maison d’arrêt.

 

Jennifer est une femme en prison et n’a pourtant que des hommes comme surveillants. Elle est victime de propos et actes transphobes de la part de nombreux d’entre eux. Ce sont les seules personnes qu’elle voit au quotidien, et qui à longueur de journée la genre au masculin et l’appelle « Monsieur ». Ils lui interdisent également de sortir de sa cellule habillée comme elle l’entend, l’obligeant par exemple à ne porter que des pantalons. Elle doit régulièrement subir les moqueries et injures transphobes de leur part. Ces humiliations quotidiennes pèsent inévitablement sur sa santé mentale.

 

Les conditions d’incarcération de Jennifer, aussi en ce qu’elle est une personne trans’, sont infernales. Elle est d’autant plus isolée que l’administration pénitentiaire décide de nier son identité. Il est de notre responsabilité d’essayer au maximum de briser cet isolement ! Lui montrer que si elle est bel et bien seule à l’intérieur, du monde à l’extérieur pense à elle et la soutient. C’est un enjeu vital pour elle!

 

Nous appelons les réseaux militants à se mobiliser pour ne pas laisser Jennifer sombrer dans plus d’isolement ! Comme la plupart des personnes détenues, Jennifer a besoin d’argent, pour pouvoir cantiner, tenter de rendre son quotidien moins « pénible » et prévoir d’éventuels frais de justice. Les lettres, courriers, dessins, correspondances, mots doux, mots encourageants qui lui parviendraient jusqu’à l’intérieur sont les bienvenus, et lui permettraient de penser un peu à autre chose, le temps de quelques minutes au moins.

 

Diffusons largement ce texte et surtout, ne la laissons pas seule, dans l’oubli. Brisons son isolement! Écrivons-lui, soutenons-la financièrement, faisons-lui parvenir des petits quelque choses…

 

La solidarité est une arme, utilisons-là !

*Le prénom a volontairement été changé

Pour la soutenir financièrement : https://paypal.me/pools/c/8tsUqYi4c2

Pour lui écrire, merci d’envoyer un mail à l’adresse suivante : solidaritejennifer@riseup.net -

Si vous n'avez jamais écrit à des prisonnièr.e.s, voici quelques conseils :

https://permisdevisite.noblogs.org/2-communiquer/

- Pour aller plus loin sur les personnes LGBT en prison : « Femmes trans en prison » : https://infokiosques.net/spip.php?article864

« Pour en finir avec le placard – Recueil de textes de prisonnier.es politiques LGBT » : https://infokiosques.net/spip.php?article1186

___________________________

Publié, notamment, sur Iaata.info : https://iaata.info/Appel-a-solidarite-pour-Jennifer-une-femme-trans-incarceree-a-la-maison-d-arret-4448.html

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28 juillet 2020 2 28 /07 /juillet /2020 18:10
A Giselle

Qui avait défendu, en 1973-1974, l'amie guadeloupéenne de ma mère, qui avait été violée...

Pour son combat pour l'avortement libre, pour les condamné.e.s du FLN dans sa guerre d'indépendance et contre la torture en Algérie, contre le viol mais aussi - on le dit moins - contre sa gestion toute carcérale, bourgeoise et raciste contre les seuls hommes racisés pauvres. Dès 10 ans, elle faisait grève de la faim pour que ses frères ne soient pas exemptés de vaisselle contrairement à elle. Sa première victoire. 

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4 juillet 2020 6 04 /07 /juillet /2020 13:21
PRIDE POLITIQUE CE SAMEDI 4 JUILLET 16H À PIGALLE !

Suite à l'annulation de la Marche des Fiertés parisienne, plus d'une soixantaine de collectifs LGBTI et féministes ont choisi de ne pas enterrer ce moment fort de lutte afin de récupérer l'espace public pour faire entendre ces revendications plus que jamais nécessaires. Car les personnes LGBTI les plus précaires ont vu leur condition de vie gravement détériorée par l'isolement du confinement puisque déjà marginalisé·e·s, d'autant plus si migrant·e·s, sans domicile fixe, travailleuses du sexe et/ou séropositives. L’État, le capital et sa police ne nous ont jamais protégé·e·s et l’ont une fois de plus démontré. Le 31 mai dernier, survenait la mort de Mathilde, âgée de 19 ans, puis celle de Laura le 20 juin, toutes deux femmes trans poussées au suicide par cette réalité sociale transphobe injuste et sordide. Une marche de nuit en leur hommage réunissait vendredi dernier des centaines de personnes à Paris. Paix sur elles, à nous tou·te·s d'agir!

Des initiatives communautaires trans, préexistantes au Covid, portées par le FAST d'Acceptess-T en Ile-de-France et par la Caisse de Solidarité Trans – Inter dans Lyon et ses environs, d’aide financière, sanitaire et alimentaire, ont montré par leur qualité et efficacité qu'elles étaient indispensables, surtout quand confinement rime avec pertes drastiques de revenus et lâchage des institutions officielles. Ces initiatives sont de plus porteuses d’espoir d’une autonomie trans et d’une solidarité politique réelles ! A cela s'ajoute le travail sans relâche des Brigades de Secours Populaire pendant le confinement, notamment celles en non-mixité femmes dans le 11è et 12è arrondissement, qui offrent des possibilités de résistances horizontales, entre prolos, dont les femmes isolées en grande précarité.

A l’international aussi, les actions se multiplient pour rompre avec les assassinats transphobes et racistes : près de 15 000 personnes se sont réunies à Brooklyn le 14 juin, derrière le slogan Black Trans Lives Matter (puis en Angleterre aussi), en communion avec le mouvement continu BLM. En effet, Trump excite le suprématisme blanc terroriste (contre les Afro-américain·e·s, les Juif·ves, les Hispaniques, les migrant·e·s et les Amérindien·ne·s), choisit les profits capitalistes sur le dos des travailleur·se·s sans protection face au coronavirus (près de 130 000 mort·e·s, chiffre en augmentation exponentielle) mais aussi installe durablement l'extrême-droite évangélique blanche fondamentaliste au pouvoir, contre l'’IVG et les dispositifs favorables aux personnes trans.

          Le contre-exemple états-unien ne doit en rien masquer les poussées fascisantes ailleurs comme au Brésil (assassinat de Marielle Franco), aux Philippines (où les activistes LBGTI défilent souvent de concert avec les autres travailleur·se·s contre l’ultra-misogyne et homophobe président Duterte), en Hongrie (loi Omnibus adoptée mi-mai qui rend délibérément impossible le changement de sexe à l’état civil), en Roumanie (amendement à la loi sur l’éducation votée mi-juin « contre la théorie ou des opinions sur l’identité de genre »), en Pologne (où le président sortant Andrzej Duda martèle un programme ouvertement homophobe pour sa campagne actuelle de réélection) mais aussi au Royaume-Uni (où, au-delà de la pathétique TERF J.K. Rowling, le gouvernement droitiste de Boris Johnson enterre l'attendu Gender Recognition Act qui faciliterait le changement d’état civil des personnes trans).

Ici aussi en France, il ne faut pas oublier pas ces sénateurs qui ont débouté durant le confinement la proposition d'extension provisoire du délai d'IVG ; il faut se souvenir de la recrudescence des violences durant la médiatisation outrancière des débuts de La Manif Pour Tous, en particulier à l’approche des débats parlementaires autour de la PMA dès lundi, sans cesse repoussés et retoqués par des politiciens indifférents et calculateurs ; malgré la petitesse des TERFS en France, face à un mouvement féministe lent à intégrer la lutte contre la transphobie, en particulier la transmisogynie, il faut rester vigilitant·e·s de ce courant qui essentialise les femmes à des femelles, découvrant leur vrai visage réactionnaire, que l'on retrouve dorénavant autant dans la gôche verte-brune (dans le journal La Décroissance), dans le torchon islamophobe Marianne, que dans le Figaro de la droite conservatrice ; la mobilisation doit aussi se poursuivre pour tou·te·s les réfugié.e.s fuyant l'homophobie, la lesbophobie et/ou transphobie mortelles de leur pays, à qui l'on somme toujours de « prouver » leur qualité de LGBTI.

Pas de concession non plus à faire avec mâles gauchistes hétéros dans la rue où F.O. se complaît à des slogans misogynes et homophobes en manif de façon rituelle par provoc' mais aussi aux démonstrations virilistes et homophobes durant chaque mouvement social justifiés par « la lutte, c’est pas un gala » qui doivent être dénoncés et non admises au nom d'une prétendue l'unité du prolétariat  et ainsi gâcher des années de taf militant des travailleur.se.s LGBTI, syndiqué.e.s ou non pour faire bouger les lignes. Car devinez quoi ? La violence sexiste, lesbophobe, transphobe, homophobe ne s'arrête pas aux portes du taf et nous laisse souvent à celle-ci aussi. Ne soyons ni des cautions de leaders gôchistes homophobes, ni supporters de l’hypocrisie anti-syndicale et anti-sociale du gouvernement, prêt à tout pour salir et menacer les grévistes et, plus généralement, les prolos, les racisé.e.s et/ou habitant.e.s des quartiers populaires en lutte. Pas de concessions non plus pour les collages des TERFS ou pour des collages aux slogans pornos pseudo-subversifs et foncièrement misogynes. 

          L'organisation des Pride fin juin fait un lien historique avec les émeutes de Stonewall qui ouvrirent la lutte politique contre les discriminations lesbophobes, transphobes et homophobes, la contrainte à l'hétérosexualité, contre les flics violeurs, maîtres-chanteurs et assassins et contre la famille hétéropatriarcale. L'effacement des acteu·trice·s historiques de ces émeutes (surtout les femmes trans précaires, TDS, racisé.e.s, engagées ensuite dans la défense des jeunes LGBTI SDF et dans la lutte contre le SIDA) puis la gentrification des lieux de sociabilité gaie pour une clientèle particulièrement blanche, masculine et à haut salaire, ne profitent qu'aux seuls hommes blancs et à un agenda bourgeois réclamant plus de sécurité, plus de chars de banques aux labels arc-en-ciel et plus de diversiteyy chez les hauts cadres capitalistes du pays quand Marianne ne nous trouve littéralement, pour les racisée.s entre nous, pas “clair”...

Ce samedi pas de marche avec le FLAG ni l’Autre Cercle et c’est tant mieux !

--> arrêt des mutilations des personnes intersexes

--> régularisation immédiate de tou·te·s les sans-papier·e·s

--> PMA pour tou·te·s, ce qui inclut de fait les personnes trans

--> abolition du patriarcat, par la lutte notamment contre le travail gratuit domestique des femmes et contre les violences sexistes/sexuelles. Vive la grève des femmes !

--> changement d'état civil pour les personnes trans sur simple déclaration à la mairie, disparition de la SOFECT/FPATH et remboursement intégral de nos frais de transition

--> diminution du temps de travail, retraite à 60 ans mais surtout l'abolition du capitalisme!

--> de vrais moyens de lutte contre les IST, le VIH et SIDA, par la prévention, le soutien aux organismes de santé communautaire sur le terrain, ouverture de plus de salles de consommation à moindre risque (SCMR), ouverture des EHPAD aux séropos

--> abolition de la police, du système judiciaire, des frontières, des CRA et de la prison : liberté pour les prisonnières trans et les prisonnier·e·s malades ! tout·e prisonnier·e est politique !

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20 mai 2020 3 20 /05 /mai /2020 19:34

Cette prononciation si suave que l'on pourra retrouver dans le phrasé des morceaux les plus romantiques de Richard comme "Send me some lovin'" 

Né également en Géorgie comme Little Richard, élevé comme lui et tant d'autres dans la culture musicale plus respectable du gospel, gay évidemment, il rencontre Richard lors de soirées mêlant jump blues et spectacles de travestissement où Billy est "female impersonator". Little Richard reconnaît dans son autobiographie la grande influence de Billy sur lui, que ce soit dans  le choix de ses produits de maquillages, les fringues aux couleurs criardes ou sa voix n'hésitant à mêler pleurs, cris et gémissements.

 

C'est Billy Wright qui fit jouer ses contacts pour Little, ce qui finit par déboucher sur son 1er enregistrement, pour la firme RCA avec les musiciens de Billy en accompagnement. Il a seulement 18 ans, ça s'appelle "Every hour" et ça devient même un succès local ! 

 

J'en sais peu sur le reste de la vie de Billy Wright, excepté qu'il meurt dans sa hometown d'Atlanta en 1991.

Paroles à double entente :

 

" I want all you girls to listen, to what I've got to say, I've got a new kind of lovin' and I thrill you both night and day ! Good lovin' daddy, and I love you both night and day ! Yes I got a brand new kind of lovin' that'll steal your breath away ! "

ESQUERITA !!! :

Little Richard, THE Georgia Peach, died (1/5) : celles et ceux, méconnu.e.s, qui le précédèrent

1966

En vérité, ils se sont influencés dans les deux sens. Né dans l'Etat voisin de la Caroline du Sud, Esquerita aurait appris à Little Richard le piano pour lequel Richard est connu pour ses folles performances piano-chant filmées dès les 50's ; il aurait aussi influencé les producteurs de ce dernier afin qu'il se lâche également lors des enregistrements, en imitant sa voix criarde et son look extravagant devenu culte : pompadour sur le crâne, faux cils et rouge à lèvres vif ! Même si Billy Wright n'est pas en reste à ce niveau-là.

 

Little Richard, devenant célèbre dès 1957, ouvre la porte des studios à son prédécesseur qui ne percera pas financièrement parlant mais ravit toujours les aficionados encore aujourd'hui pour son style unique. Il continuera durant toutes les 70's à se produire dans les clubs gays de NY et mourra en 1986 de complications dûes au SIDA. Little Richard raconte "que son coeur a saigné" à ce moment-là...

En '53, Richard voit débarquer sur scène le.a célèbre transvestite Patsy, qui chantait ce succès local au Dew Drop Inn à la Nouvelle-Orléans ; ce club illustre finit par disparaître en 1972, mais Little Richard eut le flair de vernir la légende du lieu en enregistrant 2 ans plus tôt le "Dew Drop Inn"

Patsy Vidalia (1921-1982), né.e et décédé.e à la Nouvelle-Orléans, véritable MC du Dew Drop Inn, s'occupait notamment de son Halloween Gay Ball annuel. Il/elle a également tenté , sans succès, sa chance sur disques, mais que je n'ai pas pu entendre "Rock Me Baby" / "Put Your Hand Over My Heart" (1953)

Patsy Vidalia (1921-1982), né.e et décédé.e à la Nouvelle-Orléans, véritable MC du Dew Drop Inn, s'occupait notamment de son Halloween Gay Ball annuel. Il/elle a également tenté , sans succès, sa chance sur disques, mais que je n'ai pas pu entendre "Rock Me Baby" / "Put Your Hand Over My Heart" (1953)

Little Richard tombe sous le charme de la virtuosité d'Earl King à la Nouvelle-Orléans, en 1953 toujours, dont il clame également l'influence. Il eut une très belle carrière et permis la notoriété du son blues louisianais

Little Richard fit entre autres ses premières armes avec un vétéran du R&B, dénicheur de pépites, plus connu certainement pour son orchestre que pour son chant, le roi de la jive, Johnny Otis !

Très appréciée de Billy et Richard, Dinah propulsa cette reprise de Hank Snow (de la country donc !) aux tops des charts R&B ! A écouter d'elle plutôt ces morceaux R&B comme "Fat Daddy", "Baby, get lost", "Saturday night", "Shukin' & jivin'" plutôt que ces accompagnements pour orchestre jazz sirupeux

Voilà pour les influences assumées de Little Richard, parlons des autres où l'on peut déceler un impact plutôt certain.

S'il a canonisé le style, quelques "screamers" préexistaient, ici et là. J'propose une liste pour les plus courageuse.rs. Toutefois, je me rends bien compte que j'aurais tout aussi bien pu parler gospel (où il a fait ses premiers pas et un retour marquant post-conversion) ou même moanin' blues (Bessie Smith, Howlin' Wolf, Blind Willie Johnson, Tommy Johnson) ou de scat pour le sens du phrasé, de l'onomatopée qui a fait la légende du jazz vocal.

 

Quelques titres en vrac qui permettent de réaliser que les extravagances vocales et les orgies saxophoniques en R&B ne datent pas de Little Richard & The Upsetters :

 

- "Caldonia" (1945) de Louis Jordan & His Tympany Five, le fanfaron du swing band, une sorte de cri préfigurant l'autre prénom féminin hurlée dans les 50's de "Lucille"

 

- Big Mama Thorton, née en Alabama, qui travailla dès 1952 avec Johnny Otis aussi pour son cultissime "Hound Dog" (et oui, ce n'est définitivement pas Elvis qui en est le chanteur original)

 

- La toute première "Lucille" n'est ni de Little Richard ni de BB King (1968) mais de Jimmy Witherspoon en 1952, real smoothy dandy

 

- 1954 : "Women & Cadillacs" de Doc Stark & The Nite Riders, surtout connus pour le sauvage "Ya Ya Ya Ya Ya Yayayaya" dans "Looking for my baby" en 1959

 

- "Yama Yama Pretty Mama" 1956 de Richard Berry (oui l'acteur français inintéressant a un homonyme), l'un des rockeurs afro-américains les plus importants et méconnus du siècle passé (avec peut-être Bobby Freeman), responsables des tubes planétaires "Louie Louie", "Have love, will travel" et a modestement fait partie des Penguins, Cadets ou encore des Robins pour "Riot In Cell Block #9".

 

- 1956 "Tough Lover" d'Etta James, qui a commencé très très tough avant d'être connue pour les ballades soul impériales chez Chess Records comme "At Last" ou "All I can do was cry"

 

- Même vitesse échevelée et voix hoquetante que Richard, Long Tall Marvin "Have Mercy Miss Percy" en 1956

 

- Son contemporain, l'excellent chanteur et pianiste (comme Richard!) Big Al Downing qui sonne comme un crooner r&b de country! Il a pu continuer une belle carrière contrairement à beaucoup d'autres. C'est aussi son piano qu'on entend sur le célèbre "Let's have a party" de Wanda Jackson.

 

- 1957 Roy Wright qui chante le très doux et énergique "I've got it" ; là on est côté Chicago mais sa classe vocale rappelle l'autre Wright, Billy. Le solo de sax est fabuleux. 

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13 mai 2020 3 13 /05 /mai /2020 20:23
Du'a pour Leyla ul-Qadr, à chercher dans la dernière dizaine de Ramadhan

Du'a pour Leyla ul-Qadr, à chercher dans la dernière dizaine de Ramadhan

Sourate Al-Isrâ 17 - verset 78

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Sourate Al-Baqara 2 - verset 185

Sourate Al-Baqara 2 - verset 185

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12 avril 2020 7 12 /04 /avril /2020 15:53
Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]

TRANSGRRRLS

Par des meufs trans, pour les meufs trans

collectif de femmes trans, d’auto-support et transféministe.

Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]

Infokiosques.net
 

Brochures subversives à lire, imprimer, propager

Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
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Le blog de Benoît Bohy-Bunel, présenté par l'émission Sortir du Capitalisme comme : professeur de philosophie, théoricien critique et militant de l’Union Communiste Libertaire (UCL), et auteur sur ce sujet de plusieurs articles. Il écrit sur le validisme, le capitalisme, la théorie de la valeur, l'antisémitisme et sur la métaphysique.

Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
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Une ressource magistrale à tout point de vue

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Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
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Le blog de tout.e mordu.e de rhythm'n'blues !

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Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
Grose base de données de poésie arabophone moderne et contemporaine (certaines traductions en anglais)

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Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
Vintage Arab, émission nostalgique et puissante de Hajer sur le patrimoine musical arabe

Vintage Arab, émission nostalgique et puissante de Hajer sur le patrimoine musical arabe

Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
Militante et théoricienne afrofem, écrivaine, cofondatrice de la revue Assiégé.e.s et du Camp d'Eté Décolonial

Militante et théoricienne afrofem, écrivaine, cofondatrice de la revue Assiégé.e.s et du Camp d'Eté Décolonial

Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
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Beaucoup de super ressources, mais parfois aussi, puisque cadre institutionnel oblige, des intervenant.e.s et des angles sans intérêt

Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
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Des vidéos d'archives incroyables pour écouter, voir et réfléchir avec les grand.e.s penseur.se.s noir.e.s révolutionnaires !

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Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
Playlist très chouettes, plutôt indie power-pop, un peu shoegaze parfois

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Quelques sources militantes et autres, écrites et audio,  en français, en anglais ou en arabe[actualisées]
Beaucoup de ses oeuvres en arabe, anglais ou français

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25 décembre 2019 3 25 /12 /décembre /2019 12:23

Spéciale Kasdédi à Océan, 1er artiste trans français !

La participation d'Amy Marvin à la Proletarian Poetry Party : soundcloud.com/amyrmarv/proletarian-poetry-party-amy-marvin

Amy Marvin - The First Trans Poem (02/11/2019)
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